Coober Pedy n’attire pas que les chercheurs de fortune.
La région présente aussi un attrait indéniable pour ses paysages photogéniques, particulièrement pour le cinéma.
Plusieurs scènes de films, souvent de science fiction, ont été tournées ici ou à proximité. (Mad Max, Priscilla la folle du désert, etc)
Ici le vaisseau spatial de Pitch Black finit sa vie en prenant la poussière sur le parking d’un musée.
Month: janvier 2013
Serbian Orthodoxe Church
Coober Pedy n’est pas non plus qu’une décharge, ce serait trop réducteur de voir la ville uniquement sous cet angle.
Des gens vivent ici, beaucoup ont émigré en espérant une nouvelle vie et y faire fortune.
La communauté orthodoxe a creusé son église à la mode du coin, en dugout.
Remarquez les cheminées d’aération sortant du sol.
Old car
Comme aperçu avec les images précédentes, Coober Pedy ressemble parfois à une décharge à ciel ouvert.
Sur la colline du Big Winch, une carcasse de voiture (ressemblant à une Traban, mais ce n’en est pas une) rouille depuis longtemps au bord d’une rue, Street View l’avait capturé il y a plusieurs mois.
Kupa Piti
Le nom de Coober Pedy vient de la langue aborigène locale, Kupa Piti, signifiant le “Trou de l’homme blanc”.
Et c’est à peu près à ça que cette ville ressemble depuis la colline du Big Winch,
une succession de trous, et peu de constructions externes.
L’essentiel de la population (environ 2.000 habitants) se terre dans les dugouts pour échapper à la chaleur.
La ville minière ne ressemble donc à rien… mais c’est à voir.
The Big Winch
Coober Pedy est la ville minière de l’Opale.
Elle est située en bordure du bassin d’une immense ancienne mer intérieure.
Coober Peddy est presque entièrement consacrée à l’exploitation de cette pierre précieuse, encore faut-il tomber sur le bon filon pour faire fortune.
Lorsque le filon est tari, certains implantent de quoi faire de la monnaie avec une construction géante d’une poulie de puits de mine pour attirer le touriste et le faire payer au passage.
Mais le Big Winch ne doit pas rapporter beaucoup puisqu’il était en vente et abandonné depuis plusieurs mois lors de notre passage.
Coober Pedy
Nous arrivons à Coober Pedy, il est midi et demi et la chaleur est déjà écrasante, plus de 40°C, nous ne sommes que le 31 Octobre…
Un premier arrêt à l’entrée de la ville avant de déjeuner, pour le symbole, le vieux camion transformé en “Blower“, sur fond d’innombrables monticules et de panneaux d’avertissement du danger de tomber dans un trou de mine en marchant…
Puis un après-midi de repos au camping avec la piscine, en espérant un peu de fraicheur en soirée, ce ne sera pas vraiment le cas.
Road train oversize
L’outback et la Stuart Highway c’est aussi l’occasion de croiser et de doubler les mythiques Road trains australiens.
Celui-ci que nous avions doublé quelques minutes et kilomètres auparavant, prend bien soin de s’écarter du bas côté pour ne pas nous percuter.
En effet, non seulement il est long avec ses 3 remorques, mais en plus son chargement dépasse la largeur standard.
Pour les doubler, choisir une bonne ligne droite (c’est pas ce qui manque), s’assurer que le conducteur a bien vu vos intentions de dépassement, et une bonne voiture avec de la reprise est préférable, ils font souvent du 110Km/H.
Ah oui, à cette vitesse là, on serre un peu les fesses au cas où un kangourou ou un autre animal déciderait de traverser devant vous…
Le plus long que nous croiserons par la suite avait 4 remorques de carburant. (cf. l’image sur Wikipedia)
Il en existe, parait-il, jusqu’à 6 remorques, dans le Western Australia.
Stuart highway, South Australia, Australie
Edit : d’autres Oversize Road Train dans le Western Australia, croisés l’année suivante.
Flying doctor
Ce panneau annonce dans 500m la piste d’atterrissage des Flying Doctors.
Et oui, l’outback, c’est grand…
Nous sommes à 400Km de la première ville digne de ce nom, Port Augusta, et Coober Pedy est encore à 150Km.
On imagine donc aisément toute la difficulté que cela représente pour apporter des secours d’urgence.
C’est donc la route qui s’élargit un peu pour servir de piste aux Flying Doctors, les conducteurs sont priés de ne pas s’arrêter ou stationner au cas ou un avion viendrait à atterrir.
3 wheels on the road
Pour faire la route, certains ne donnent pas dans la facilité…
Pédaler sur de si longues distances, sous une chaleur écrasante, 42° chacun de la dizaine de jours que nous avons passé dans le centre rouge, il faut une bonne dose de courage ou d’inconscience (ou les 2)… Respect !!
Paddy melon
Au bord de la route, à plusieurs reprises j’aperçois des “balles de tennis”…
Hum, il serait surprenant qu’un camion ait perdu son chargement de balles, on est un peu loin du Grand Chelem de Melbourne.
Je m’arrête donc pour en avoir le cœur net, et effectivement ce ne sont pas de balles de tennis mais les fruits d’une plante envahissante originaire d’Afrique du sud.
Non seulement cette plante n’a rien à faire ici, mais elle est aussi toxique pour les troupeaux (eux aussi non endémiques…).